Point de vue concernant les traducteurs et les interprètes dans les administrations
Point de vue d’un certain nombre d’afghans ayant eu affaire à l’ambassade ou d’autres administrations ayant recours aux traducteurs et interprètes :
Les afghans (y compris les français d’origine afghane) se sentent mépris qu’on leurs imposent des traducteurs et interprètes d’origines iranienne ou pakistanaise qui ne connaissent pas la langue et la culture afghane, puisque le Dari parlé en Afghanistan est différent de Persan parlé en Iran et ce qui est également valable pour le Pashto parlé en Afghanistan et au Pakistan.
En effet les administrations française ambassade de la France à Kaboul ou l’OFPRA, ainsi que la radio France internationale, partout les afghans sont obligés de faire leurs démarches administratives ou écouter le point de vue de ceux qui n'ont pas la même sensibilité vis à vis de la culture et la connaissance nécessaire de l'histoire d'Afghanistan.
La traduction et interprétariat par des traducteurs et interprètes d’autres origines que ceux de leur pays d’origine imposés par l'administration leur donne l’impression de ne pas avoir un pays indépendant aux yeux de l’administration française.
D'ailleurs lorsqu'on voit les traducteurs d'origine afghane dans les préfectures par exemple, on peut se demander sur quel critère ils sont engagés. Puisqu'en général ce sont les moins éduqués qu'ils ne sont même pas capables d'écrire et parler correctement en dari et pashto.